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Ronce des vents, Éparpillage Présentations

Ronce des vents est un projet de recherche artistique de l'association Saint-Nazaire Hack(SNHack) mené par jf Rolez (Gepeto)

- Artiste(s) : Jean-François Rolez, Joël Kérouanton, Dominique Leroy, Ollivier Morells, Hermès Germé

- Descriptif : Nous proposons de développer les outils numériques « Ronces des vents » et « Eparpillage » afin d'en faire des dispositifs artistiques ouverts et libres. Il s'agit d'outils permettant la mise en espace physique de n'importe quelle œuvre scripturale, grâce à des puces WIFI et des réseaux locaux. Les objectifs sont d'augmenter l'espacede lecture et d’écriture et de développer des alternatives aux pratiques éditoriales et au livre augmenté. Le développement du projet est collaboratif, il rassemble des artistes/auteurs - dont les préoccupations tournent autour de l'écriture dans un environnement digital -, des ingénieurs/techniciens ainsi qu'une historienne et théoricienne de l'art spécialiste des relations entre art et technologie. Les artistes seront invités à expérimenter les possibilités de ces outils dans des créations originales.

- Note artistique

Éparpillage et livres œuvre/auteure augmentée

C'est une façon d’étaler dans l'espace physique des pages de site web, d'un 'livre' numérique grâce à des puces WIFI ESP8266. (puces de quelques cm, quelques euros)

Les pages d'un livre numérique sont passées dans la moulinettes et éparpillées sur des supports physiques numériques distincts qu'on peut alors placer, déplacer ou l'on veut. Elles sont lisibles à travers des zones WIFI étalées géographiquement grace au navigateur internet habituel, une liseuse ou un lecteur que nous pourrions fabriquer.

Ce qu'on augmente alors est l'espace de lecture, espace de friction du réel et de l'imaginaire, espace de fiction ajouté dont les échanges modifient la lecture. Cela participe à une mise en expérimentation du texte que le livre seul n'a pas. Alors que des apports multi-media, images, sons, détruisent une partie de l'imaginaire par leur propositions figées, ici c'est le paysage en accueillant le lecteur et sa lecture qui participe à la naissance des mots et la balade dans sa multitude de chemins qui leur donne un nouveau sens.

Ce qu'on augmente est aussi l'espace d'écriture, friction de la mise en fiction au dehors de l'imaginaire, contexte qui font de l'annotation naturelle, un sur-texte, un meta-texte. Cela participe à une expérimentation de l'écriture qui sera. Alors que le livre enferme les mots entre ses pages imprimées, le metatexte ici les ouvre en possibilités de s'exprimer. La création ne peut plus être pensée comme gravée (writing), simplement écrite et livrée à l'édition mais la contient et la développe elle même. Et ce n'est plus seulement du décors mis en mot avec lequel l'auteur doit composer mais du réel influant avec lequel il doit jouer, lui aussi.

Distilloire, éparpilloire

Digressions: vers l'hyperlivre, le metalivre metatexte.

C'est aussi en fait peut être le rapport à l'édition qui est questionné ici. La numérisation permet à l'instar du transmédia de revoir les rapports entre création, diffusion et partage. Les auteurs entrent maintenant en possession des outils d'édition mais aussi de diffusion et de partage d'un seul mouvement. En repensant la chaine éditoriale comme numérique on remet à plat les rôles jusque la bien établis de l'économie du livre et sa division du travail autour de l'objet marchandise. La numérisation met tout le monde au même niveau avec les même accès aux outils. Et surtout permet de repenser les enjeux, certains devenant plus ou moins utiles, de nouveaux apparaissent, puisque la forme est accessible elle peut être partie prenante du fond avec moins de répercussion sur le coût qui lui devient pratiquement anodin.

Le rapport au temps lui même est changé, voir à la durée, un texte pouvant être présent, se déplacer, disparaître d'un lieu, comme autant de figures de styles, d'indices pour un imaginaire vivant. Le texte libéré d'une économie pesante peut devenir autre chose qu'une matière marchande, en se transformant il peut être méthode d'action du lecteur, passé dans un rapport meta. le meta-livre est plus qu'un simple livre augmenté toujours cloisonné dans la chaine économique. Il n'est pas hyperlivre hyper coinsé dans des concepts de livre sagement plus que papier et toujours moins que multimédia. Il est par-dessus l'hypertexte car il englobe sa propre médiation,diffusion, il comprend à la fois sa matière source d'imaginaire mais aussi son code de transformation, ses règles d'existences hors du commerce des idées.

l'hyperlivre dèjà défini (concept expérimenté en 2009 par l'éditeur Robert Laffont avec Le sens des choses, de Jacques Attali,) comme intégrant une passerelle papier, un flashcode, par l'usage d'un outil permettant son controle par un extérieur qu'est Internet, n'apporte pas plus qu'un lien cliquable d'une page html. Il reste aussi simple livre avec son hyper appartenance à la chaine éditoriale renforcée ici par les possibilités du réseau Internet. Dès que le lecteur clique ou flash, il est répertorié, comptabilisé, catalogué, marchandisé, l'hyper-livre est en fait un hypo-site d'un hyper-éditeur.

Est-ce toujours un livre… d'après bien des définitions , il faudrait des pages support de texte, hors ce ne sont pas des pages, sinon un site serait aussi un livre. mauvaise direction..

il reste metatexte.

Un texte qui offre de nouvelle perspective d'auto-édition, édition par l'auteur, les auteurs, mais aussi par lui-même. le metatexte peut être changeant selon le mode, la manière de lecture, il peut s'auto-écrire . L'auteur place les règles d'écriture de ce qui n'est pas encore écrit qui décrira ce qu'il na pas lui décrit. L'auteur peut ainsi faire une fiction de fiction et la encore dans cet action d'éditeur prendre le mode de meta-auteur. Babillages épars

idées en vrac, je condense un peu

les pages/objets peuvent être déplacées dans l'espace, les lieux
    par les lecteurs
    par les auteurs
    en fonction d'indication contenue dans la page ou pas
la lecture/page peut être dépendante de la présence d'une zone WIFI visible (box diverses,autres pages, autres balises),
    on peut imaginer des pages interfacées à l'heure,la lumière, la pluie, le bruit…
la lecture/page peut receler, comme dans une fiction interactive (Twine2) de questions dépendantes de l'observation locale, présence d'un objet/personne, volet fermé/ouvert, jour/nuit, mer haute/basse …
certaines pages décrivent/sont des personnages qu'on peut donc rencontrer ou pas, des situations supplémentaires
ces pages personnages/pages actives peuvent communiquer les une avec les autres des données de situation.
ces pages actives proposent des choses différentes selon le lecteur ( encore à tester ;)(twine2/cookies) )
ces pages actives proposent des choses différentes selon le parcours de lecture des autres pages..?. (twine2/cookies)
la reconnaissance de la présence d'une balise WIFI portée par un lecteur permet de personnaliser les pages, et donc d'avoir une autre lecture par role, jeu de role…
    cette balise WIFI peut etre aussi une simple page qui décrit le personnage qui la porte et donc être visible/utilisable par d'autre lecteur à proximité.
    et être un objet/actionneur qui peut modifier le cours de l'histoire, les pages, les personnages, une sorte de clé/artefact/.. un objet actif
    cette page/objet balise/personnage peut évoluer selon le parcours/rencontre/etc, tout fait utile a l'histoire.
    cela met en place un jeu de rôle autour d'une fiction interactive gérée par le lieu et l'environnement.
    

Page du début du projet inspirations de https://snhack.org

Pages techniques de https://bricoles.du-libre.org

Ce projet est subventionné par le CNChttp://www.cnc.fr

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